Miss Dragon 2010 : six candidates pour une couronne, la jeunesse chinoise à l’honneur en Polynésie

La soirée Miss Dragon 2010 a réuni six jeunes femmes issues de la communauté chinoise du fenua, venues célébrer la diversité et l’élégance lors d’un concours haut en couleurs à Papeete. Un événement qui met en lumière l’apport culturel et l’intégration de la diaspora chinoise en Polynésie française.

Une tradition bien ancrée dans le calendrier culturel

Chaque année, le concours Miss Dragon rassemble familles, amis et curieux autour d’un spectacle mêlant glamour, tradition et modernité. Organisé par l’Association Si Ni Tong, l’événement vise à valoriser la jeunesse chinoise du fenua et à renforcer les liens entre les différentes communautés du pays.

  • Six candidates sélectionnées pour leur charisme, leur engagement et leur attachement à la culture chinoise
  • Défilés en tenues traditionnelles et modernes, épreuves d’expression orale et de talent
  • Présence de la presse locale et de personnalités du monde associatif et politique

« Miss Dragon, c’est l’occasion de montrer que la jeunesse chinoise est pleinement ancrée dans la société polynésienne, tout en restant fière de ses racines, » explique Tiare, membre du jury.

Entre tradition et modernité : la richesse d’un héritage

Le concours met à l’honneur les valeurs de respect, de famille et de réussite scolaire, chères à la communauté chinoise. Les candidates, âgées de 17 à 22 ans, ont défilé en cheongsam (robe traditionnelle), puis en tenues de soirée, avant de répondre à des questions sur leur parcours, leurs ambitions et leur vision de l’avenir.

  • Promotion de la langue et des arts chinois : calligraphie, danse du dragon, musique traditionnelle
  • Ouverture sur la société polynésienne : engagement associatif, actions caritatives, projets professionnels
  • Valorisation de la diversité culturelle du fenua

« Je participe à Miss Dragon pour représenter ma famille, mais aussi pour montrer que l’on peut être à la fois chinoise et polynésienne, » témoigne Jade, candidate originaire de Pirae.

Un pont entre les générations et les cultures

L’élection de Miss Dragon est aussi un moment fort pour la transmission des traditions. Les aînés de la communauté partagent leur histoire, tandis que les jeunes s’engagent pour faire vivre la culture chinoise à Tahiti et dans les archipels. La soirée se termine par la remise de la couronne, des prix pour la meilleure tenue et la meilleure prestation artistique, et des encouragements à toutes les participantes.

  • Renforcement des liens intergénérationnels au sein de la communauté
  • Dialogue avec les autres composantes de la société polynésienne
  • Perspectives d’engagement pour les jeunes lauréates

« C’est une fierté de voir nos enfants porter haut les couleurs de la Chine et de la Polynésie, » confie Mme Wong, grand-mère d’une candidate.

Perspectives : la jeunesse chinoise, actrice du fenua

Au-delà du concours, Miss Dragon 2010 témoigne du dynamisme et de l’intégration de la communauté chinoise en Polynésie française. Les jeunes lauréates deviennent des ambassadrices de la diversité et du dialogue interculturel, contribuant à l’enrichissement du fenua et à la transmission des valeurs de respect et de solidarité.

À propos de l'auteur :

Hina
Hina Teariki

Hina Teariki est une journaliste polynésienne de 38 ans, née et élevée à Papeete. Diplômée en journalisme de l'Université de la Polynésie française, elle a commencé sa carrière en 2008 comme pigiste pour divers journaux locaux avant de rejoindre Tahiti Presse en 2010. Passionnée par la culture et l'environnement polynésiens, Hina s'est spécialisée dans les reportages sur le développement durable, le changement climatique et la préservation des traditions locales. Elle est connue pour son style d'écriture engagé et ses enquêtes approfondies sur les enjeux sociaux et écologiques du fenua.

Hina Teariki est une journaliste polynésienne de 38 ans, née et élevée à Papeete. Diplômée en journalisme de l'Université de la Polynésie française, elle a commencé sa carrière en 2008 comme pigiste pour divers journaux locaux avant de rejoindre Tahiti Presse en 2010. Passionnée par la culture et l'environnement polynésiens, Hina s'est spécialisée dans les reportages sur le développement durable, le changement climatique et la préservation des traditions locales. Elle est connue pour son style d'écriture engagé et ses enquêtes approfondies sur les enjeux sociaux et écologiques du fenua.

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