EOS, le plus grand voilier privé du monde, fait escale à Papeete

Avec ses 93 mètres de long et une valeur estimée à 9 milliards FCFP, le voilier privé EOS a jeté l’ancre à Papeete en juillet 2010. Un événement rare qui suscite curiosité, admiration et réflexion sur l’attractivité du fenua auprès des plus grands yachts de la planète.

Un géant des mers dans le port de Papeete

L’arrivée du EOS n’est pas passée inaperçue sur le front de mer de Papeete. Ce voilier de luxe, considéré comme le plus grand du monde dans sa catégorie, impressionne par ses lignes épurées, ses trois mâts élancés et son élégance discrète. Construit en Allemagne, il appartient à un propriétaire privé dont l’identité reste confidentielle, comme c’est souvent le cas dans l’univers très fermé des superyachts.

  • Longueur : 93 mètres
  • Valeur estimée : 9 milliards FCFP
  • Équipage international, services haut de gamme

« C’est la première fois que je vois un voilier aussi grand à Tahiti. C’est impressionnant, on se sent tout petit à côté ! » s’émerveille Tehani, habitante de Papeete venue admirer le navire.

Une escale qui fait rayonner le fenua

L’escale du EOS à Papeete est un signal fort pour le tourisme nautique en Polynésie française. Le port de Papeete, modernisé ces dernières années, attire de plus en plus de grands yachts et voiliers de luxe, séduits par la beauté des lagons, la qualité de l’accueil et la sécurité des infrastructures locales.

  • Retombées économiques pour les prestataires locaux : avitaillement, maintenance, excursions, services à bord
  • Visibilité internationale pour la destination Tahiti et ses archipels
  • Rencontres entre l’équipage et la population, échanges culturels et touristiques

« Chaque escale de ce type est une opportunité de montrer le savoir-faire polynésien et de renforcer notre image de destination d’excellence, » souligne Tane Marama, chef d’entreprise aux Tuamotu.

Un symbole d’ouverture sur le monde

Au-delà du prestige, la venue du EOS rappelle l’importance de l’ouverture du fenua sur le monde. Les grandes unités comme EOS parcourent les océans, reliant les ports les plus exclusifs de la planète. Leur présence témoigne de la capacité de la Polynésie à accueillir des visiteurs exigeants, tout en valorisant son patrimoine naturel et culturel.

  • Promotion des produits locaux auprès des équipages et des invités
  • Valorisation de l’artisanat, de la gastronomie et des traditions polynésiennes
  • Partenariats possibles avec les acteurs du tourisme et de la culture

Renforcer la filière nautique polynésienne

L’escale du EOS s’inscrit dans une dynamique de développement du secteur nautique en Polynésie française. Les autorités et les professionnels du tourisme multiplient les efforts pour attirer davantage de yachts et de voiliers, en améliorant les infrastructures, en simplifiant les formalités et en diversifiant l’offre de services.

« Nous souhaitons que Tahiti et ses îles deviennent une étape incontournable pour les navigateurs du monde entier, » déclare un responsable du port de Papeete.

Pour le fenua, il s’agit de concilier attractivité internationale, retombées économiques et préservation de l’environnement, afin que chaque escale soit une réussite partagée entre visiteurs et habitants.

L’arrivée du voilier EOS à Papeete illustre l’essor du tourisme nautique haut de gamme en Polynésie française, mais s’inscrit aussi dans un contexte plus large de réflexion sur l’accueil des grands navires et ses impacts. Pour mieux comprendre les enjeux économiques, sociaux et environnementaux liés à la croissance du secteur, retrouvez notre analyse détaillée sur le boom des croisières dans le fenua, lire aussi : Croisières en Polynésie française : entre manne économique et défi écologique

À propos de l'auteur :

Hina
Hina Teariki

Hina Teariki est une journaliste polynésienne de 38 ans, née et élevée à Papeete. Diplômée en journalisme de l'Université de la Polynésie française, elle a commencé sa carrière en 2008 comme pigiste pour divers journaux locaux avant de rejoindre Tahiti Presse en 2010. Passionnée par la culture et l'environnement polynésiens, Hina s'est spécialisée dans les reportages sur le développement durable, le changement climatique et la préservation des traditions locales. Elle est connue pour son style d'écriture engagé et ses enquêtes approfondies sur les enjeux sociaux et écologiques du fenua.

Hina Teariki est une journaliste polynésienne de 38 ans, née et élevée à Papeete. Diplômée en journalisme de l'Université de la Polynésie française, elle a commencé sa carrière en 2008 comme pigiste pour divers journaux locaux avant de rejoindre Tahiti Presse en 2010. Passionnée par la culture et l'environnement polynésiens, Hina s'est spécialisée dans les reportages sur le développement durable, le changement climatique et la préservation des traditions locales. Elle est connue pour son style d'écriture engagé et ses enquêtes approfondies sur les enjeux sociaux et écologiques du fenua.

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