Une démarche politique stratégique : Le Nouveau Centre a annoncé, lundi, avoir conclu avec le Fetia Api une ‘convention de financement’. Cette convention permet au parti fondé par des anciens de l’UDF, ralliés à Nicolas Sarkozy, de bénéficier d’un financement public, comme rapporté par le quotidien « Le Monde ». Le leader de la formation polynésienne, Philip Schyle, a confirmé cette signature qui, pour lui, présente de nombreux avantages. 🤝
Contexte et enjeux
Le récent parti centriste n’a obtenu aucun subside de l’État, n’ayant pas atteint lors des législatives le seuil des cinquante candidats ayant obtenu au moins 1% des voix. En s’alliant au Fetia Api, qui bénéficie de règles moins contraignantes de l’Outre-mer, le Nouveau Centre pourrait toucher entre 880 000 et 1,3 million d’euros. En échange, le Fetia Api devrait obtenir une enveloppe de 20 000 euros.
Réactions et décisions
Cette méthode avait été jugée « un peu limite » par la commission nationale des comptes de campagne. Toutefois, Philip Schyle insiste sur sa légalité. Il a été surpris par le volet financier rajouté à la convention et a discuté avec Jean-Christophe Lagarde et Hervé Morin pour clarifier la légalité du procédé. Selon lui, ce type de financement nécessite des clarifications législatives pour l’avenir.
Perspectives futures
La convention, prévue pour un an mais tacitement reconductible, offre des avantages au Fetia Api, notamment un montant révisé à 30 000 euros et le soutien du Nouveau Centre pour des élections futures. Cependant, cette alliance officialise la fin du partenariat entre le Fetia Api et l’UDF (devenue MODEM), de François Bayrou. Les tensions commençaient lors des dernières législatives, lorsque l’UDF n’avait accordé qu’une seule de ses investitures à un représentant du Fetia Api, préférant Nicole Bouteau de No Oe e Te Nuna’a pour l’autre.
Réflexion finale
Ce partenariat économique et politique reflète les complexités des alliances dans l’écosystème politique français et polynésien. L’ancien président de l’Assemblée de Polynésie, Philip Schyle, conclut en soulignant la nécessité de réévaluer la transparence et les processus législatifs entourant de telles conventions.