Grèves: l’Etat et le Pays communiquent

Grèves: l’Etat et le Pays communiquent

Contexte social tendu en Polynésie française : Face aux grèves persistantes, notamment dans le secteur des hydrocarbures, le vice-président de la Polynésie française, Edouard Fritch, a lancé un appel à la négociation entre les patrons et les syndicats. Dans le même temps, l’État a averti de possibles perturbations dans le trafic aérien.

Impact des grèves sur le trafic aérien

En raison des mouvements de grève touchant le secteur pétrolier, de sérieuses perturbations du trafic aérien international sont attendues à partir du vendredi 21 mars. Le Service d’État de l’Aviation Civile (SEAC) a demandé à tous les avions venant de l’étranger d’arriver à Tahiti-Faa’a avec une réserve de carburant supplémentaire. De surcroît, dès mercredi soir, les compagnies aériennes ont eu interdiction d’embarquer du fret.

Appel au dialogue social

De son côté, Edouard Fritch, en charge du dialogue social, a exhorté les parties prenantes à trouver des accords. Il a notamment souligné l’attitude inflexible des responsables patronaux vis-à-vis de l’ouverture de réelles négociations avec les syndicats. Spécifiquement, pour le conflit au Relais Mahana à Huahine, le propriétaire a refusé de négocier même après une proposition du secrétaire général de la CSIP, tandis que dans le secteur des hydrocarbures, les entreprises ont montré une opposition à la renégociation de la convention collective.

Un retour au dialogue est crucial

Le vice-président a renouvelé son appel à un retour au dialogue serein. Il a encouragé les chefs d’entreprise à abandonner leur intransigeance, qui nuit à leurs activités. En parallèle, il a demandé aux syndicalistes de prendre en considération les répercussions des grèves sur la vie sociale dans le cadre des négociations.

Une lueur d’espoir à TNTV

Une amélioration notable est apparue à TNTV, où le spectre de la grève semble s’éloigner. Malgré un préavis de grève déposé par une intersyndicale, la direction n’a recensé aucun gréviste parmi son personnel mercredi matin. L’intersyndicale a finalement décidé de ne pas donner suite au préavis.

À propos de l'auteur :

Hina
Hina Teariki

Hina Teariki est une journaliste polynésienne de 38 ans, née et élevée à Papeete. Diplômée en journalisme de l'Université de la Polynésie française, elle a commencé sa carrière en 2008 comme pigiste pour divers journaux locaux avant de rejoindre Tahiti Presse en 2010. Passionnée par la culture et l'environnement polynésiens, Hina s'est spécialisée dans les reportages sur le développement durable, le changement climatique et la préservation des traditions locales. Elle est connue pour son style d'écriture engagé et ses enquêtes approfondies sur les enjeux sociaux et écologiques du fenua.

Hina Teariki est une journaliste polynésienne de 38 ans, née et élevée à Papeete. Diplômée en journalisme de l'Université de la Polynésie française, elle a commencé sa carrière en 2008 comme pigiste pour divers journaux locaux avant de rejoindre Tahiti Presse en 2010. Passionnée par la culture et l'environnement polynésiens, Hina s'est spécialisée dans les reportages sur le développement durable, le changement climatique et la préservation des traditions locales. Elle est connue pour son style d'écriture engagé et ses enquêtes approfondies sur les enjeux sociaux et écologiques du fenua.

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