En août 2007, l’île de Moorea a connu l’une des pires tragédies aériennes de son histoire. Un avion Twin Otter de la compagnie Air Moorea s’est écrasé, entraînant la mort tragique de ses passagers et membres d’équipage.
Suite à cet accident, une enquête minutieuse a été menée. D’après un communiqué du procureur de la République, sept dirigeants et responsables techniques de la compagnie Air Moorea, ainsi que l’ancien directeur de l’Aviation Civile en Polynésie Française, ont été mis en examen pour « homicide involontaire ».
Enquête et enjeux juridiques
L’enquête a été dirigée par le vice-président Jean-François Redonnet, chargé des fonctions de l’instruction auprès du Tribunal de Première Instance de Papeete. Elle a impliqué les forces de la gendarmerie de Polynésie française et de la gendarmerie des Transports Aériens qui ont procédé à diverses auditions sous le régime de la garde à vue.
- Guy YEUNG, ancien directeur de l’Etat de l’aviation civile en Polynésie française.
- Freddy CHANSEAU, directeur général d’Air Moorea à l’époque du drame.
- Jacques GOBIN, Directeur Technique de la compagnie.
- Jean-Pierre TINOMANO, Responsable de production.
- Stéphane LOISEL, Responsable du bureau d’étude et de documentation.
- Didier QUEMENEUR, Contrôleur de production et qualité.
Ces hommes ont tous été convoqués et mis en examen pour homicide involontaire. Deux officiers de la section de recherches de la gendarmerie des Transports Aériens de Paris Charles De Gaulle ont fait le déplacement pour prêter main-forte à l’enquête.
Conséquences et réflexions
La mise en examen de ces dirigeants soulève des questions cruciales sur la sécurité aérienne, la responsabilité en cas de tragédie, et l’importance d’une régulation stricte. Les familles des victimes, en quête de justice, voient dans ces actions une lueur d’espoir pour une reconnaissance et une compréhension de l’incident.
| Dirigeant | Poste |
|---|---|
| Guy YEUNG | Directeur de l’aviation civile |
| Freddy CHANSEAU | Directeur général Air Moorea |
Les investigations se poursuivent et la Polynésie observe de près le dénouement de cette affaire complexe. L’amélioration des standards de sécurité et l’évaluation des procédures pourraient être parmi les résultats à long terme.
Les blessures psychologiques, bien que souvent invisibles, demeurent vivaces pour les familles et les proches des victimes, faisant de la quête de justice une priorité pour la communauté.
