Sécurité maximum pour la venue du destroyer lance-missiles américain USS Preble

Sécurité maximum pour la venue du destroyer lance-missiles américain USS Preble

Sécurité renforcée autour de l’USS Preble à Tahiti 😊

Le destroyer lance-missiles américain « USS Preble » a été accueilli ce mercredi à Tahiti dans une ambiance chaleureuse marquée par des danses et chants polynésiens. Sous la direction de la police militaire, des gendarmes et des agents de la direction de la sécurité publique, des mesures de sécurité maximales ont été mises en place pour l’immobilisation du bâtiment américain jusqu’à son départ le 31 mai. « Tahiti est très sécurisé, c’est pour cela que nous avons choisi de venir », a déclaré le commandant John Wade.

Avec leurs chapeaux blancs, rappelant ceux de Steve McQueen dans « La Canonnière du Yang-Tsé », les 350 marins de l’équipage ont été accueillis à Papeete selon la tradition locale, avec des colliers de fleurs offerts par le groupe Uriama. Le navire n’avait pas fait escale dans la région depuis quatre ans, comme l’a souligné l’agent consulaire américain Christopher Kozely.

Un navire impressionnant

Issu de la 3e flotte basée à San Diego, l’USS Preble mesure plus de 150 mètres. Équipé de huit missiles Harpoon, le destroyer transporte également deux hélicoptères Seahawk. Cette visite s’inscrit dans le cadre d’une escale durant laquelle de nombreux échanges et manifestations sont prévues avec les forces armées françaises en Polynésie.

Des compétitions, notamment de volley-ball et de football américain, ont été programmées. « Six marins de l’équipage participent à la course de pirogue du week-end, le Trophée de l’Amiral », a annoncé le commandant Wade. Ce dernier considère cette escale comme un moment privilégié et exprime son enthousiasme : « Je suis le plus chanceux des commandants de la marine américaine ».

Interactions culturelles et humaines

Avec l’annonce de cette escale, une opportunité unique a été donnée aux familles locales d’héberger des marins. Selon l’agent consulaire Christopher Kozely, le consulat a été bombardé d’appels de familles prêtes à héberger les membres d’équipage jusqu’à leur départ. Sur les 350 marins, 75 sont des femmes, dont certaines occupent des postes de responsabilité. L’âge moyen des membres de l’équipage est de 19 ans.

L’équipage a également eu l’occasion de rencontrer des personnalités locales, notamment le président Temaru, avec qui ils ont échangé des cadeaux protocolaires et appréciations sur les beautés des îles polynésiennes.

Une escale ouverte au public

Le « USS Preble » sera accessible au public polynésien vendredi après-midi, bien que l’accès à bord soit soumis à certaines restrictions. Avant de repartir dimanche, le destroyer prendra part à l’exercice « Willard » à Hawaï en 2010, un exercice multinational incluant la France et d’autres nations.

Des souvenirs inoubliables et des liens tissés au gré des échanges, l’escale de l’USS Preble restera à jamais gravée dans le cœur des Polynésiens.

À propos de l'auteur :

Hina
Hina Teariki

Hina Teariki est une journaliste polynésienne de 38 ans, née et élevée à Papeete. Diplômée en journalisme de l'Université de la Polynésie française, elle a commencé sa carrière en 2008 comme pigiste pour divers journaux locaux avant de rejoindre Tahiti Presse en 2010. Passionnée par la culture et l'environnement polynésiens, Hina s'est spécialisée dans les reportages sur le développement durable, le changement climatique et la préservation des traditions locales. Elle est connue pour son style d'écriture engagé et ses enquêtes approfondies sur les enjeux sociaux et écologiques du fenua.

Hina Teariki est une journaliste polynésienne de 38 ans, née et élevée à Papeete. Diplômée en journalisme de l'Université de la Polynésie française, elle a commencé sa carrière en 2008 comme pigiste pour divers journaux locaux avant de rejoindre Tahiti Presse en 2010. Passionnée par la culture et l'environnement polynésiens, Hina s'est spécialisée dans les reportages sur le développement durable, le changement climatique et la préservation des traditions locales. Elle est connue pour son style d'écriture engagé et ses enquêtes approfondies sur les enjeux sociaux et écologiques du fenua.

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