Une perquisition a été menée en juillet 2009 au siège du groupe 2H à Papeete, dans le cadre de l’enquête sur l’attribution controversée de l’annuaire téléphonique de l’OPT. Ce nouvel épisode relance les débats sur la transparence et la gestion des marchés publics en Polynésie française.
Une enquête judiciaire sur fond de soupçons
Le dossier de l’annuaire OPT, qui concerne l’attribution du marché publicitaire et de la gestion de l’annuaire téléphonique de l’Office des Postes et Télécommunications, fait l’objet d’une enquête judiciaire depuis plusieurs mois. Les enquêteurs s’intéressent à d’éventuelles irrégularités dans la procédure d’attribution, notamment sur les conditions de sélection du groupe 2H, prestataire retenu pour ce marché stratégique.
- Perquisition menée par les forces de l’ordre au siège de 2H à Papeete
- Saisie de documents administratifs et comptables
- Auditions de plusieurs responsables et collaborateurs du groupe
« Nous coopérons pleinement avec la justice et souhaitons que la lumière soit faite sur cette affaire, » a déclaré un porte-parole du groupe 2H.
Des enjeux de transparence et de confiance
L’affaire suscite de nombreuses réactions dans la société polynésienne, où la gestion des marchés publics et la transparence des procédures sont des sujets sensibles. Plusieurs élus et associations appellent à un renforcement des contrôles et à une clarification des règles pour garantir l’équité et la confiance dans les institutions.
- Interrogations sur les critères d’attribution des marchés publics
- Attente d’explications de la part de l’OPT et des autorités de tutelle
- Importance de la transparence pour préserver la confiance des usagers
« Les Polynésiens attendent des institutions qu’elles agissent avec rigueur et équité, » souligne Tane Marama, chef d’entreprise aux Tuamotu.
Perspectives : vers un renforcement des procédures ?
En attendant les conclusions de l’enquête, l’affaire de l’annuaire OPT rappelle la nécessité d’une gestion exemplaire des marchés publics en Polynésie française. Les autorités locales pourraient être amenées à revoir les procédures d’attribution et à renforcer les dispositifs de contrôle, afin de garantir la transparence et l’intégrité des institutions au service du fenua.