L’OPH étudie la réalisation d’un fare écologique

L’OPH étudie la réalisation d’un fare écologique

L’Office Polynésien de l’Habitat (OPH) se lance dans un projet ambitieux et éco-responsable en Polynésie française. En collaboration avec des chercheurs internationaux, l’objectif est de créer des fares bioclimatiques, alliant confort moderne et respect de l’environnement. 

Une nouvelle ère de construction écologique

Le 6 octobre, sur l’île de Moorea, la première pierre d’un fare bioclimatique a été symboliquement posée. La cérémonie s’est déroulée en présence de la ministre de l’Habitat et de la solidarité, Armelle Merceron. Ce pas marque le début d’une ère où les logements sociaux ne se contenteront plus de résister aux éléments, mais viseront également une empreinte écologique réduite.
Ces structures, prévues pour une mise sur le marché entre 2011 et 2012, seront étudiées pendant une année complète avant d’être proposées au public.

Un héritage des cyclones

À la suite des cyclones dévastateurs de 1982-83, une maison dite MTR (maison en kit) a été conçue pour répondre aux besoins de logements d’urgence. Cette solution fut plébiscitée grâce à sa robustesse, sa facilité d’assemblage et son coût modéré. Cependant, avec les défis environnementaux actuels, l’OPH souhaite désormais franchir un nouveau cap en adoptant une approche durable 🌱.

Le défi du changement climatique

Les constructions sont directement impliquées dans le changement climatique à travers leurs émissions de gaz à effet de serre. Dans un mouvement vers la durabilité, des nations partout dans le monde entreprennent de réviser leurs codes de construction pour minimiser ces émissions. En Polynésie, l’OPH, en association avec la Station de recherche du Pacifique sud de l’Université de Californie à Berkeley, cible deux principaux axes de développement :

  • Adaptation au climat: Moderniser le fare MTR pour le rendre plus approprié aux conditions tropicales, tout en restant économiquement viable.
  • Indépendance énergétique: S’aligner avec les objectifs gouvernementaux sur une transition vers des constructions plus indépendantes, tant sur le plan énergétique que matériel.

La maison bio climatique

Les conceptions bio climatiques ne sont pas simplement une option de construction high-tech, mais constituent un engagement pour un avenir plus respectueux de la planète . Elles intègrent des innovations dans l’énergie solaire et l’efficacité des ressources énergétiques consommées.

Un habitat intelligent et respectueux

Pour s’approcher d’une gestion optimale de l’énergie, ces maisons utiliseront des dispositifs écologiques performants. Cela inclut non seulement les panneaux solaires, mais aussi des systèmes d’aération et des régulations de température qui minimisent les besoins en climatisation.

Ce projet ne se contente pas de réduire l’empreinte écologique ; il promeut également une architecture qui célèbre l’identité culturelle polynésienne. Les designs et matériaux choisis sont soigneusement réfléchis pour harmoniser modernité et tradition insulaire.

Objectif Avantages
Réduction des Émissions Moindre impact sur le climat
Indépendance Énergétique Réduction des factures
Respect de la Culture Locale Identité préservée 

En route vers l’autonomie

Ce projet, déjà salué par plusieurs acteurs locaux, pourrait servir de modèle à d’autres archipels et régions tropicales. L’OPH et ses partenaires démontrent que l’innovation durable peut être à la fois un moteur économique et un geste essentiel envers la planète.

L’avenir de l’habitat polynésien s’annonce lumineux et vert, grâce à cette volonté conjointe d’allier tradition et innovation.

À propos de l'auteur :

Hina
Hina Teariki

Hina Teariki est une journaliste polynésienne de 38 ans, née et élevée à Papeete. Diplômée en journalisme de l'Université de la Polynésie française, elle a commencé sa carrière en 2008 comme pigiste pour divers journaux locaux avant de rejoindre Tahiti Presse en 2010. Passionnée par la culture et l'environnement polynésiens, Hina s'est spécialisée dans les reportages sur le développement durable, le changement climatique et la préservation des traditions locales. Elle est connue pour son style d'écriture engagé et ses enquêtes approfondies sur les enjeux sociaux et écologiques du fenua.

Hina Teariki est une journaliste polynésienne de 38 ans, née et élevée à Papeete. Diplômée en journalisme de l'Université de la Polynésie française, elle a commencé sa carrière en 2008 comme pigiste pour divers journaux locaux avant de rejoindre Tahiti Presse en 2010. Passionnée par la culture et l'environnement polynésiens, Hina s'est spécialisée dans les reportages sur le développement durable, le changement climatique et la préservation des traditions locales. Elle est connue pour son style d'écriture engagé et ses enquêtes approfondies sur les enjeux sociaux et écologiques du fenua.

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