Marie-Luce Penchard, ministre de l’Outre-mer, a récemment visité le poste de commandement de crise du haut-commissariat, accompagnée du président Tong Sang, pour évaluer la situation en Polynésie française menacée par le cyclone Oli. Cette visite, qui s’inscrit dans le contexte des nombreux cyclones qu’elle a déjà vécus dans sa région d’origine, les Antilles, met en lumière sa volonté ferme d’intervenir localement en cas de besoin.
Un appel à la vigilance
Face à la menace imminente du cyclone Oli, Marie-Luce Penchard a insisté sur la nécessité pour la population de rester vigilante. Elle a exhorté chacun à suivre à la lettre les consignes de sécurité émises par les autorités. « C’est souvent lorsque l’on veut rendre service ou que l’on veut soi-même régler des problèmes que l’on peut mettre en danger sa vie », a-t-elle prévenu, soulignant le danger de prendre des risques inutiles.
Préparatifs et actions des autorités
Les autorités locales, en collaboration avec le haut-commissariat et d’autres institutions, ont mis en place un dispositif visant à coordonner les opérations de sécurité dans toute la région. Actuellement, le cyclone se dirige vers Tahiti, et malgré une accalmie temporaire, les prévisions météorologiques annoncent un renforcement significatif des vents pendant la nuit. Des rafales pouvant atteindre entre 100 et 150 km/h sont attendues, rendant crucial le respect des mesures de précaution.
- Annulation des vols : Tous les vols d’arrivée ont été annulés, et des moyens aériens tels que des hélicoptères sont mobilisés pour évacuer les zones à risque, comme l’atoll de Marlon Brando.
- Coordination des moyens : L’intervention des services de sécurité se fait en parfaite coordination avec les efforts régionaux, selon Gaston Tong Sang.
- Restrictions de déplacement : Pour éviter tout risque supplémentaire, la circulation sera interdite à Tahiti dès 21h.
Un engagement personnel de la ministre
Marie-Luce Penchard, initialement prévue pour quitter la Polynésie le lendemain, a exprimé sa flexibilité quant à prolonger son séjour si les conditions l’exigent. « S’il n’y a pas d’avion demain pour les Polynésiens, il n’y en aura plus pour moi », a-t-elle affirmé. Sa priorité, a-t-elle souligné, sera d’être « à côté de ceux qui auront besoin d’elle », réaffirmant ainsi son engagement envers les populations locales.
En conclusion, la visite de la ministre Penchard à Tahiti démontre un engagement fort de l’Etat envers les collectivités d’outre-mer en période de crise. Elle souligne l’importance du respect des consignes officielles pour la sécurité de tous, et assure de la présence de l’Etat pour soutenir et protéger les citoyens en cas de besoin. 😊