La situation à l’aéroport de Tahiti-Faa’a est critique, avec 2 500 personnes en attente de départ et environ 2 000 personnes désireuses de rentrer en Polynésie française. En réponse, le Haut-Commissaire de la République en Polynésie française, Adolphe Colrat, a décidé de lancer des réquisitions de personnel afin d’assurer un service minimum des vols internationaux.
L’impact du blocage
La grève qui paralyse les vols depuis plusieurs jours porte gravement atteinte à la liberté de circulation. Non seulement elle perturbe le quotidien des voyageurs, mais elle pose également des risques pour la sécurité, comme pour les évacuation sanitaires. Des situations dramatiques se multiplient, créant un environnement de détresse tant pour les résidents que pour les touristes.
Des réquisitions nécessaires
Pour remédier à cette impasse, des réquisitions seront effectuées. Ces mesures sont rendues possibles par l’article 166 de la loi organique de 2004 modifiée, autorisant des interventions d’urgence pour garantir la sécurité publique et le fonctionnement normal des services.
Un service minimum dès lundi
Le Haut-Commissaire prévoit de rétablir partiellement le trafic aérien dès le 14 juin. Cela implique la coopération des compagnies aériennes pour proposer un programme de vols d’urgence. Ainsi, la Polynésie française pourra renouer temporairement avec le reste du monde.
Rencontre avec les organisations
Le représentant de l’État souhaite organiser une rencontre avec les organisations syndicales afin de garantir le succès de ce plan. L’objectif est clair : concilier le droit de grève avec la liberté de circulation des autres citoyens.
Les réactions publiques
Cette décision intervient alors que le mécontentement gronde et que des tensions sont palpables. Dimanche, une cinquantaine de touristes frustrés ont rencontré le Haut-Commissaire pour exprimer leur désarroi.
- Liberté de circulation : Atteinte excessive due aux perturbations des vols.
- Sécurité publique : Risques accrus de désordres en raison de l’afflux de voyageurs bloqués.
La décision de réquisition confirme l’engagement du gouvernement à résoudre cette crise aérienne tout en respectant les droits fondamentaux. 🛫🌍