Exercice de police des pêches au large de Papeete : Le lundi 30 août 2010, sous l’autorité du Haut-Commissaire, le Commandant de la zone maritime de Polynésie française, en coopération avec la société TNR, a orchestré un exercice de police des pêches. Cette opération impliquait le patrouilleur P400 « La Railleuse » et le thonier « Meherio II ». Le scénario prévoyait l’arraisonnement de ce dernier, simulant un navire pris en flagrant délit de pêche illicite dans les eaux de la zone économique exclusive (ZEE) de Polynésie française.
Contexte et objectifs de l’exercice
La Polynésie française, bordée par une vaste étendue océanique, est dotée d’une ZEE où la pêche illicite représente une menace pour les ressources halieutiques locales. Pour contrer cette menace, les patrouilleurs de la Marine nationale effectuent régulièrement des contrôles dans ces eaux. L’exercice en question visait à tester et améliorer les procédures existantes pour garantir la sécurité et la préservation des ressources maritimes.
Déroulement de l’exercice
L’opération a débuté tôt dans la journée avec le déploiement de « La Railleuse », qui, armé de ses équipements de surveillance, a intercepté le thonier « Meherio II ». Ce dernier a été choisi pour jouer le rôle d’un navire en infraction. Les membres d’équipage de « La Railleuse » ont exécuté une série de procédures simulant la saisie et l’inspection du bateau suspecté de pêche illégale.
Importance de la surveillance maritime
Bien plus qu’un simple exercice, cette simulation met en exergue la mission cruciale de surveillance que la Marine nationale exerce inlassablement. La pêche illégale compromet non seulement les ressources marines, mais met en péril l’économie locale qui dépend largement de la pêche. L’exercice sert également à renforcer la coopération entre diverses entités, telles que la société TNR, pour une réponse coordonnée et efficace.
Défis à relever
Néanmoins, comme l’a souligné un commentaire du public, la mission de surveillance est semée d’embûches. La ZEE de la Polynésie française s’étend sur des millions de kilomètres carrés, rendant la tâche comparable à chercher une aiguille dans une botte de foin. Les moyens aériens dédiés à cette mission sont perçus comme insuffisants, et plusieurs questions restent en suspens concernant le maintien et le financement de ces moyens. Un débat s’ouvre donc sur la nécessité de maintenir ou d’accroître les moyens aériens pour surveiller cette vaste étendue d’eau et sur la responsabilité du financement entre l’État et le territoire.
Tableau récapitulatif des parties prenantes :
| Partie prenante | Rôle |
|---|---|
| Haut-Commissaire | Autorité de supervision |
| Commandant de la zone maritime | Organisateur de l’exercice |
| La Railleuse | Patrouilleur associé à l’opération |
| Meherio II | Navire simulant un pêcheur illicite |
| Société TNR | Partenaire de l’exercice |
Ce genre d’exercice est crucial pour s’assurer que tous les acteurs impliqués dans la sécurité maritime sont préparés à répondre efficacement à de véritables incidents de pêche illégale, protégeant ainsi la richesse marine de la Polynésie française.
