🌟 Le procès de l’affaire de l’Office des Postes et Télécommunications (OPT) a capté l’attention de la Polynésie française, mettant en lumière des accusations de corruption au plus haut niveau de l’administration. À sa troisième journée, le procureur José Thorel a requis cinq ans d’emprisonnement ferme assortis de cinq ans d’interdiction des droits civiques ainsi qu’un mandat de dépôt contre l’ancien maire de Mahina, Émile Vernaudon.
Les Accusations et Réquisitions
🔎 Ces réquisitions sévères font suite à plusieurs jours d’audiences où Émile Vernaudon a été accusé d’avoir utilisé sa position pour accorder des contrats de complaisance à des proches. Parmi les bénéficiaires supposés, on trouve son neveu Nils Vernaudon et plusieurs personnalités politiques, dont l’ex-ministre Georges Puchon et Patrick Bordet, l’actuel directeur du Port autonome.
Les Positions des Différentes Parties
🏛️ Durant le procès, Émile Vernaudon a fermement nié les accusations, adoptant une stratégie de défense où il s’est présenté comme victime d’un système. Le procureur, quant à lui, a insisté sur la gravité des faits, soulignant les contrats attribués sans justification réelle, ce qui témoigne d’un abus systématique.
Alphonse Teriierooiterai, ancien président du conseil d’administration de l’OPT, risque deux ans de prison et trois ans d’interdiction de droits civiques, en plus d’une amende de huit millions de Fcfp.
Pour Georges Puchon, le procureur a plaidé pour une année d’incarcération, accompagnée d’une amende de cinq millions de Fcfp et de deux ans de suppression de droits civiques.
L’Impact du Procès
📅 Ce procès a débuté lundi au tribunal correctionnel de Papeete et est prévu de se conclure jeudi. L’affaire soulève des questions fondamentales concernant la probité au sein du gouvernement polynésien et pourrait avoir des implications durables pour la politique locale.
💬 Les commentaires publics révèlent une frustration face à ce qu’ils perçoivent comme une justice complaisante, comparativement aux sanctions dans d’autres juridictions internationales. “La justice française est presque complaisante, il faudrait une justice à l’Américaine, au moins tu comprendras ta douleur!”, souligne un commentateur.
🙇 En Polynésie française, cette affaire devient un symbole de la lutte contre la corruption, mettant en exergue l’importance de la transparence et de l’intégrité publiques. Elle demeure suivi avec une grande attention par les citoyens, influençant potentiellement les futures réformes législatives visant à renforcer le dispositif anti-corruption. Il reste à voir comment le tribunal tranchera ce dossier complexe le jour du verdict.