Le défi de diriger Air Tahiti Nui
Alors que le comité de recrutement d’Air Tahiti Nui vient d’auditionner les quatre candidats retenus pour le poste de PDG, parmi lesquels se trouve Cédric Pastour, Tahitipresse a réussi à obtenir une interview exclusive de ce dernier. Bien que sa candidature ait suscité une certaine polémique, Pastour reste déterminé et confiant quant à ses capacités à diriger la compagnie aérienne.
Un appel inattendu
Interrogé sur les circonstances qui l’ont amené à postuler, Cédric Pastour explique que la connexion s’est faite de manière assez fortuite. Des connaissances sur le territoire ont probablement mentionné son nom au ministère du Tourisme, ce qui a conduit à un premier entretien en tête-à-tête avec le ministre en France. Cette rencontre a été le point de départ d’une possible collaboration.
Motivations et ambitions
Pour Cédric Pastour, l’attrait pour Air Tahiti Nui réside dans l’unicité de son modèle économique, distinct des logiques métropolitaines qu’il connaissait. Conscient des défis multiples, il est motivé par la perspective de transformer l’entreprise pour assurer un avenir pérenne sans trahir ses fondations. Il envisage de nouvelles orientations stratégiques tout en relevant les défis géographiques et touristiques de la région.
Stratégies et défis
Face à une entreprise en difficulté, Pastour adopte une approche méthodique, conscient que chaque société possède ses spécificités. Il insiste sur l’importance d’écouter les salariés pour bâtir ensemble un projet d’entreprise, et préconise de repenser la flotte tout en augmentant le chiffre d’affaires avec les mêmes ressources humaines. Pour lui, la clé réside dans l’adaptation et l’innovation collective.
- Écouter et construire un projet commun : Intégrer les salariés dans le développement d’une stratégie.
- Augmenter la rentabilité : Explorer de nouvelles opportunités tout en préservant les emplois.
Une transparence inattendue
La divulgation de son document de travail a surpris Pastour, mais il y voit un aspect positif : la transparence envers la population. Son attention demeure fermement tournée vers l’avenir, refusant de laisser cet événement miner sa détermination à réussir.
Compétition et pragmatisme
Quant à l’approche compétitive du processus de recrutement, Pastour l’accueille favorablement, affirmant que c’est le projet entrepreneurial qui l’intéresse bien plus que le poste en lui-même. Son objectif est de contribuer de manière significative avec une vision non politisée de ses fonctions.
Scénario alternatif
Enfin, Cédric Pastour confie que s’il n’était pas nommé, il accepterait cette décision avec sérénité, emportant avec lui des souvenirs enrichissants de cette expérience polynésienne. Toujours pragmatique, il resterait ouvert aux nouvelles opportunités que l’avenir pourrait offrir.