Le GIE Tahiti Tourisme veut faire de 2011 l’année du renouveau touristique

Le GIE Tahiti Tourisme veut faire de 2011 l’année du renouveau touristique

Faire de 2011 l’année du renouveau touristique est l’ambition affichée par Teva Janicaud, directeur général du GIE Tahiti Tourisme. Il a présenté les grandes orientations stratégiques pour le secteur du tourisme lors d’une conférence, annonçant une réorganisation profonde du GIE à partir du 1er janvier.

Stratégies et nouveaux défis

Au cœur de ces nouvelles stratégies figure un accent sur la qualité du marché local. « Qui ne s’est jamais retrouvé dans la situation de devoir choisir un hébergement dans les îles avec l’inquiétude d’être trompé sur la qualité de la prestation ? » s’interroge Janicaud. Pour y remédier, un système de labellisation et de classification, basé sur des critères objectifs, sera mis en place. Cela sera complété par des actions de sensibilisation et de formation des professionnels du secteur.

L’importance du web

Considérant le web comme un « canal de communication prioritaire », le GIE prévoit de centraliser ses dix-sept sites de promotion en un site unique. Facebook, blogs, et autres plateformes seront utilisés pour optimiser la communication. Le contact chaleureux des Polynésiens est perçu par les visiteurs comme un atout majeur de la destination.

Types de marchés à cibler

Concentrer les efforts sur quelques marchés émergents est une priorité. Le GIE Tahiti Tourisme va limiter ses actions de promotion à sept ou huit marchés potentiels tels que la Chine, le Brésil, l’Inde, et la Russie, délaissant ainsi la trentaine de marchés actuels pour se focaliser sur ceux à fort potentiel.

Un appel à la réorganisation

Malgré le rapport Bolliet qui préconise la suppression du GIE, Janicaud s’oppose fermement à cette idée. Il estime que ce rapport est « une analyse purement financière et certainement le choix de la facilité ». À l’inverse, il prône le développement de nouvelles synergies avec l’ensemble des acteurs économiques pour faire face aux défis de l’industrie touristique. Un accent est mis sur le développement de liaisons aériennes pendant les basses saisons pour soutenir le flux touristique.

Avec 42 milliards Fcfp par an provenant du tourisme, ce secteur est vital pour l’économie polynésienne. L’objectif est clair : procéder à une réorganisation en profondeur du GIE Tahiti Tourisme pour répondre aux enjeux touristiques actuels, et faire de 2011, l’année du renouveau touristique.

  • Chiffres clés : 80 % des visiteurs reviennent pour explorer d’autres îles.
  • Investissement dans de nouvelles technologies : Internet et médias sociaux comme principaux outils promotionnels.
  • Soutien aux industries créatives : Promouvoir la production cinématographique et autres événements d’envergure internationale.

Le renouveau du tourisme à Tahiti repose sur une modernisation des outils de promotion et une meilleure organisation des acteurs touristiques.

À propos de l'auteur :

Hina
Hina Teariki

Hina Teariki est une journaliste polynésienne de 38 ans, née et élevée à Papeete. Diplômée en journalisme de l'Université de la Polynésie française, elle a commencé sa carrière en 2008 comme pigiste pour divers journaux locaux avant de rejoindre Tahiti Presse en 2010. Passionnée par la culture et l'environnement polynésiens, Hina s'est spécialisée dans les reportages sur le développement durable, le changement climatique et la préservation des traditions locales. Elle est connue pour son style d'écriture engagé et ses enquêtes approfondies sur les enjeux sociaux et écologiques du fenua.

Hina Teariki est une journaliste polynésienne de 38 ans, née et élevée à Papeete. Diplômée en journalisme de l'Université de la Polynésie française, elle a commencé sa carrière en 2008 comme pigiste pour divers journaux locaux avant de rejoindre Tahiti Presse en 2010. Passionnée par la culture et l'environnement polynésiens, Hina s'est spécialisée dans les reportages sur le développement durable, le changement climatique et la préservation des traditions locales. Elle est connue pour son style d'écriture engagé et ses enquêtes approfondies sur les enjeux sociaux et écologiques du fenua.

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