Dans l’hémicycle de la place Tarahoi, une dynamique politique se met en place. Le groupe des »îliens » a pris la décision de se reformer, donnant ainsi naissance à nouveau au groupe Te Mana o te Mau Motu. Ce renouveau est dirigé par Teina Maraeura, élu des Tuamotu, entouré de quatre autres élus issus de To tatou Ai’a, qui ne compte désormais que neuf représentants.
Une priorité : le vote du budget
« Pas question de motion de défiance, » assure Benoît Kautai, soulignant que la priorité est centrée sur le vote du budget. Il souligne l’importance de parvenir à un consensus budgétaire afin de garantir le paiement des allocations familiales et du minimum vieillesse, essentiels pour la survie de nombreuses familles des îles.
Un groupe restructuré
Le groupe Te Mana o te Mau Motu rassemble désormais six représentants : Teina Maraeura, Eléanor Parker, Léonie Mataoa, Joëlle Frébault, Liliane Mariteragi-Mairoto, et Benoît Kautai. Ce dernier, auparavant associé au Tahoeraa, rejoint le groupe dans un nouvel élan pour influencer positivement le vote budgétaire. « Qu’on vote le budget, peu importe par qui il est fait ! »
Les positions des groupes à l’assemblée
La reformation de ce groupe a modifié l’équilibre parmi les groupes politiques à l’Assemblée. Le groupe d’Oscar Temaru, l’UPLD, reste le mieux représenté avec 22 élus, suivi du Tahoeraa huiraatira (11), To Tatou Ai’a (9), Ia Ora te Fenua (6), et enfin Te Mana o te Mau Motu (6). Trois élus siègent indépendamment.
Pression pour un vote du budget
Te Mana o te Mau Motu met la pression sur les autres leaders politiques pour que le budget soit voté en temps voulu. « Qu’on laisse travailler les administrations ! Qu’on vote le budget ! Peu importe par qui il est fait. Après, libre à eux de poursuivre discussions et manœuvres politiques », insiste Benoît Kautai, visiblement irrité par la lenteur des processus politiques.
Finalement, il rappelle que le groupe soutient n’importe quelle initiative qui permettra d’assurer la stabilité économique et sociale des îles. Une convocation à un esprit de collaboration et de diligence dans la gouvernance parlementaire.