Le président Tong Sang s’est adressé aux médias pour faire le point sur la situation politique et économique actuelle de la Polynésie française. Suite au rejet par la commission des Finances du projet de budget 2011 et des lois fiscales associées, Tong Sang a tenu à réaffirmer sa détermination à ne pas démissionner, malgré la pression politique.
Contexte budgétaire et défis économiques
Le rejet des propositions budgétaires par une majorité de 7 voix contre 2 a entraîné un déficit de recettes de 7 milliards de Fcfp. Tong Sang a exprimé sa capacité à gérer un déficit de 3,5 milliards de Fcfp, mais s’inquiète particulièrement des 4 milliards de Fcfp manquants pour financer les régimes de protection sociale généralisés, qui couvrent des allocations telles que le minimum vieillesse et les soins médicaux.
- Le budget 2011 est crucial pour maintenir les services sociaux essentiels.
- Un défaut d’adoption du budget pourrait déclencher diverses procédures politiques, y compris une motion de renvoi.
Positionnement politique et solutions proposées
Tong Sang appelle à la responsabilité de l’Assemblée et préconise un vote du budget avant le 31 mars 2011. Deux scénarios sont envisagés selon lui :
- Ouverture de débats et amendements possibles au projet actuel.
- Un rejet massif suivi de la présentation d’un nouveau budget sous 10 jours.
Tong Sang se montre prêt à explorer toutes les voies pour éviter un blocage institutionnel. Il met l’accent sur la nécessité de stabilité politique pour le bien-être de la population.
Perspectives politiques et engagement
Tong Sang reste ferme dans sa détermination à ne pas céder à la pression pour démissionner, malgré sa minorité au sein de l’Assemblée depuis avril 2010. Il souligne l’importance d’avoir un budget pour la stabilité du Pays.
Aspect | Description |
---|---|
Budget 2011 | Non-accepté, des ajustements requis pour protection sociale. |
Situation politique | Minorité depuis 2010, appelle à la responsabilité collective. |
Réactions et implications futurs
Il exprime son engagement à assurer le versement des salaires et le financement des services jusqu’à ce qu’une décision budgétaire soit prise, soit par lui, soit par une autre instance politique.
Tong Sang mentionne également qu’il n’a pas encore discuté en profondeur du budget avec tous les acteurs politiques clés, laissant la porte ouverte à de possibles dialogues et changements d’alliance.
Avec la détermination affirmée de ne pas démissionner, Tong Sang laisse la porte ouverte à une renégociation possible avec les autres partenaires politiques. Sa priorité reste la stabilité financière et sociale de la Polynésie.
ATP