« Indigne, honteuse, suicidaire », sont les mots employés par Teva Rohfritsch, ancien ministre de la Reconversion économique, pour décrire la fin abrupte de son mandat, récemment décidée par le président Tong Sang. Profondément affecté, Rohfritsch demande à l’État d’appeler à des élections anticipées et invite la population à se mobiliser. 😊
À son retour de mission en Nouvelle-Calédonie, où il représentait officiellement la Polynésie française au Forum Union Européenne-PTOM, Teva Rohfritsch exprime ouvertement son désaccord avec le président Gaston Tong Sang. Son limogeage soudain, annoncé par un simple mail peu de temps après une intervention majeure, a été ressenti comme une véritable humiliation.
Un appel à la décence
Teva Rohfritsch, amer, critique le ton impersonnel utilisé par le président pour annoncer cette décision : « Je reproche au président de ne pas avoir eu la décence, ne serait-ce que de me passer un coup de fil pour dire : écoute Teva, on n’est plus d’accord, alors je mets fin à tes fonctions ! »
Remaniement du gouvernement
Accusant Gaston Tong Sang d’être perdu et désorienté, Teva Rohfritsch déclare que le président n’a plus aucune légitimité, étant pris dans une démarche solitaire et politicienne. Il précise que le gouvernement se compose désormais de trois ministres To Tatou Aia et neuf représentants supports de l’Assemblée. Pourtant, il tire la sonnette d’alarme pour ses proches collaborateurs, Moana Greig et Steeve Hamblin, les exhortant à démissionner pour éviter tout piège politicien.
Un soutien public
Confronté à un délai de trois mois avant de pouvoir retrouver son siège à l’Assemblée, Rohfritsch annonce qu’il s’exprimera publiquement dans la rue. 🌍 Il appelle le peuple à se joindre à lui pour une manifestation, précisant que cette initiative n’est pas motivée par des ambitions politiques personnelles mais par un appel collectif. Il propose de créer une forme de collectif pour faire entendre la voix des citoyens partisans de sa position.
Un climat politique grave
Dans ses dernières déclarations, Teva Rohfritsch évoque la mise en place d’un calendrier électoral avec l’État, dans un délai maximum d’un an. Il affirme que la situation actuelle ne peut pas perdurer jusqu’à 2013 et suggère même l’établissement d’un gouvernement de transition pour y parvenir.
Point | Position |
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État Politique | Jugé inadmissible |
Urgence Électorale | 12 mois maximum |
Collaboration | Proposition de démission de collègues |