Mercredi, sous la présidence d’Oscar Temaru, le Conseil des ministres de la Polynésie française a abordé d’importantes questions concernant la réglementation des fréquences radioélectriques. Avec l’essor mondial des réseaux de téléphonie mobile, une sensibilisation croissante autour des émissions provenant des antennes s’est développée. Pour la Polynésie française, cette préoccupation est désormais d’actualité.
Contexte et enjeux
Depuis 2003, le Code des postes et télécommunications a ouvert le marché à de nouveaux opérateurs, stimulant ainsi la concurrence. Cependant, cette avancée a également mis en lumière les inquiétudes liées aux effets sur la santé des champs électromagnétiques émis par les équipements de télécommunication.
Nécessité d’une réglementation
La Polynésie française se doit de protéger le public contre les effets nocifs potentiels des champs électromagnétiques. Ainsi, il est impératif d’établir un cadre réglementaire clair pour limiter l’exposition du public aux rayonnements et contrôler ces émissions.
- Normes d’exposition : Fixer des valeurs limites pour l’exposition aux champs électromagnétiques.
- Contrôle de conformité : Assurer la conformité des équipements aux normes établies.
- Accréditation : Permettre aux utilisateurs et aux autorités d’effectuer des vérifications fréquentes.
Mesures proposées
Le Conseil des ministres a recommandé plusieurs actions clés :
- Adopter des limites précises que les équipements ne doivent pas dépasser afin de protéger les citoyens.
- Obliger les opérateurs à n’utiliser que des équipements conformes aux normes internationales.
- Mettre en place un système de contrôle et des sanctions pour les non-conformités.
- Collaborer avec l’Agence nationale des fréquences pour des évaluations régulières et l’évolution des normes.
Ces propositions visent à renforcer la sécurité publique et à assurer un équilibre entre le développement technologique et la santé publique.
Autres points abordés
- Amélioration des procédures de contrôle des équipements électroniques.
- Mise à jour des infrastructures pour mieux gérer les nouvelles technologies.
- Discussion sur l’approvisionnement et la tarification des hydrocarbures à partir du 1er juin 2011.
- Projets pour élargir l’accès au logement à travers la Polynésie française.
Le Conseil a également évoqué plusieurs projets sociaux, économiques et environnementaux essentiels pour le développement stratégique de la région.