Le ministre chargé des affaires foncières, Louis Frébault, a finalisé la vente tant attendue de l’aéronef du Pays, un ATR 42-500. Cette transaction a été conclue en présence du représentant de la société acheteuse et de la direction des affaires foncières. Un moment marquant pour la Polynésie, qui voit son avion présidentiel prendre un nouveau départ sous d’autres cieux.
La décision de cette vente a été prise le 26 décembre 2010 par le conseil des ministres, qui a opté pour une vente de gré à gré. En février 2011, une société spécialisée dans le »trading » aérien a fait une offre intéressante, qui a été acceptée après plusieurs négociations. « Cet avion nous aura bien servi », a déclaré le ministre, ajoutant que « dans un contexte économique morose, les bénéfices de cette transaction permettront de renforcer nos finances ».
Contexte de la Vente
L’ATR 42-500 a longtemps été un symbole de fierté pour la Polynésie française, mais les réalités économiques actuelles ont précipité sa vente. Le conseil des ministres, alors présidé par Gaston Tong Sang, avait déjà envisagé cette option en mars 2011, sur une proposition du vice-président Tearii Alpha. Ce changement de cap marque un tournant dans la gestion des actifs du pays, avec une nouvelle orientation dictée par des impératifs économiques.
Impact Politique et Économie
- Thème de campagne : La vente de l’avion était au cœur des promesses électorales de l’équipe d’Oscar Temaru en 2004. Cet engagement étant désormais tenu, il reflète un changement significatif dans les choix politiques du gouvernement.
Le départ de l’avion vers un pays étranger est imminent. Cela marque la fin d’un chapitre pour la Polynésie, tout en ouvrant de nouvelles perspectives pour le développement économique du pays. En outre, cela soulève des questions sur la transparence de la transaction, notamment concernant le prix de la vente qui n’a pas été révélé au public. Les citoyens demeurent curieux et certains s’inquiètent des implications futures pour le pays.
Réactions et Commentaires
La décision a provoqué des réactions variées parmi la population et les observateurs politiques. De nombreux citoyens ont manifesté leur inquiétude et leur curiosité sur la somme obtenue par cette vente, tandis que d’autres critiquent le manque de transparence dans la gestion de cet actif essentiel. Les débats autour de cette transaction soulignent la nécessité d’une communication claire et d’une gestion responsable des ressources publiques, surtout en période de crise.
La vente de l’ATR 42-500 est plus qu’une simple transaction; elle symbolise un choix stratégique, une adaptation aux tensions économiques actuelles et une promesse électorale réalisée. Elle invite cependant à réfléchir sur les priorités d’investissement pour l’avenir de la Polynésie, et l’importance de maintenir la confiance du public dans les décisions gouvernementales. 😃